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Ce livre de physiologie humaine est publié sous l'égide de la Société de physiologie de langue française. Les chapitres sont rédigés par des membres de la Société spécialisés dans un domaine. Un ou deux coordonnateurs ont souvent assuré la cohérence de la rédaction de certains chapitres écrits par plusieurs spécialistes. Chaque chapitre a été relu par un non spécialiste qui s'assure que le texte reste accessible et compréhensible pour un néophyte. L'ensemble des textes a été revu de façon à homogénéiser le vocabulaire, le sens des mots étant souvent, dans le domaine de la physiologie comme ailleurs, modifié par l'utilisation d'un jargon inutile. La physiologie évolue, elle s'enrichit dans tous ces aspects. Elle profite des avancées de la biologie moléculaire aussi bien que de celles des physiologies d'organes ou intégrées. Faire de la physiologie c'est faire des allers-retours incessants entre les systèmes complexes que sont les êtres vivants pris dans leur totalité et les phénomènes fondamentaux cellulaire, subcellulaire et moléculaire qu'ils contiennent. Ignorer volontairement une de ces étapes serait actuellement une erreur scientifique. Il n'y a ni présupposé ni dogme en physiologie. Tout doit être expérimentalement prouvé sans biais, ce qui n'est pas toujours évident. Lorsque le physiologiste doute, ce qui arrive souvent, il fait des hypothèses, s'il ne sait pas il le dit et l'écrit. Il n'y a donc pas de doctrine en physiologie, la doctrine est hors du champ scientifique. La plupart des auteurs de ce livre sont médecins ce qui se comprend d'une part parce que la physiologie humaine a une application directe en médecine d'autre part parce que la physiopathologie éclaire souvent le propos du physiologiste. L'absence d'une fonction explique très bien sa nécessité. Les connaissances en physiologie s'étendent, elles s'entrecroisent avec celles des biologistes cellulaires, des généticiens, des biochimistes, des physiciens, des nutritionnistes, psychologues, médecins.